voyage à rio de janeiro au brésil

Lors de tout voyage au Brésil, vous découvrez un grand nombre de beaux paysages, des cultures exceptionnelles, et des  villes remarquables comme vous n’en avez jamais vu.

Si vous avez la chance de résider à Rio, vous savez combien il peut être compliqué de s’évader de notre Cidade Maravilhosa lors d’un week-end prolongé, ces fameux feriados qui parsèment le calendrier brésilo-carioca : embouteillages monstres pour quitter le centre-ville (ah le fameux pont de Niteroi on my way to Buzios, ouh la jolie Avenida Brasil rumo até Ilha Grande…). Sans compter qu’une fois enfin arrivés à destination, vous devriez avoir le « plaisir » de barboter dans une mini-cachoeira envahie par 500 congénères en tongs (à Itatiaia) ou encore de chercher une micro-place pour la serviette sur la praia do Azedinha à Buzios, en attendant que la marée ne vous repousse sur les rochers…

La ruse de sioux, à condition d’avoir un peu de sous et un chouia plus de temps qu’un feriado classique (hop je rajoute un jour ou deux pour faire de mon pont un viaduc), c’est de mettre la famille dans un avion (depuis Santos Dumont, s’il vous plait) pour en deux heures de vol rejoindre des coins paradisiaques et (beaucoup plus) isolés. Et c’est ce que nous avons fait lors du feriado de la semaine dernière ! Notre choix s’est porté sur la côte bahianaise, où l’abondance de biens marins ne nuit point, plus précisément au sud de la dite côte (à 700 km de Salvado<a href="http://www.turismo.salvador.ba.gov Get More Info.br/ »>r tout de même…) : nous sommes ainsi partis à la découverte de la côte…du même nom (Costa do Descobrimento, en portugais), appelée ainsi car ce sont ici que les navigateurs portugais (Pedro Alvares Cabral, en 1500, puis Gonçalo Coelho, en 1503) ont abordé en premiers la terre de Brésil (qui ne s’appelait pas encore comme cela).

Le point de départ de cette fameuse côte (cf carte ci-contre), et sa capitale officieuse, en est Porto Seguro. Ville tranquille de 130.000 habitants lovée autour du cap du même nom, la cité abrite en sa partie haute les plus vieux vestiges de l’histoire portugaise au Brésil : les ruines de la première école jésuite du pays, l’église Matriz de la patronne de la ville, Nossa Senhora da Penha, et surtout la premier édifice religieux construit au Brésil (avant d’innombrables autres…), l’église São Francisco, érigée en 1525 (sous réserve ;). Porto Seguro abrite également quelques magnifiques plages sur sa Orla Nord -qu’en vérité nous n’avons pas expérimentées…je n’en dirais donc pas plus. Mais ce n’est pas à Porto Seguro où nous avons choisi de résider. Non, c’est une quarantaine de kilomètres plus au sud, là où la côte se fait plus sauvage, les villages plus « rustiques » et les plages -encore- plus accueillantes. A Trancoso donc (cf carte), hameau qui doit une partie de sa célébrité au fait qu’il héberge sur sa côte nord un très chic village du Club Med. Ce n’est pas au Club non plus où nous avons logé, mais à la vraiment très chouette (je parle comme le Guide du Routard moi 😉 Pousada Mata Nativa, située à quelques encablures du centre du village (son superbe Quadrado, dont on va reparler) et toute proche également des plages (celle des Nativos étant à 200 mètres).

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Les plages, parlons-en : elles sont vraiment superbes, et variées, tout au long de cette côte où le sable courre sans discontinuer sur quasiment 100 kilomètres.

– La Praia dos Nativos, donc, la plus proche du village. Belle et sauvage, avec sa mini-lagune aux eaux un poil saumâtres, il faut l’avouer ;

– La Praia dos Coqueiros, la plus fréquentée et la plus « envahie » par des cahutes vendant force cervejas et autres picadinhas à grignoter toute la journée. Musique com som alto, bien entendu !
– Plus au sud, s’étalent jusqu’au charmant village de Caraiva les plages à la fois les plus belles et les plus sauvages : Praia do Rio Verde (et son excellent bar restau Pé na Praia), Praia d’Itapororoca ou encore la myhtique Praia do Espelho, régulièrement classée parmi les plus belles plages du Brésil. Par un terrible coup du sort météorologique, nous n’avons même pas pu en profiter ! Cela nous donne une bonne raison d’y retourner quand le ciel bahianais aura cessé de pleurer…
– Au nord de Trancoso, deux autres magnifiques plages : la Praia do Rio da Barra, et ses falaises ocres, et la Praia do Taipe, où nous avons dégusté un poisson (dont j’ai oublié le nom) à la saveur à se damner !

Et Trancoso lui-même, alors ? Eh bien, le village est vraiment agréable, perdu au milieu de la Mata Atlantica, au pied d’une falaise offrant une superbe vue sur l’océan. Il doit il est vrai beaucoup de son charme au Quadrado, son immense place centrale à l’herbe clairsemée qui borde la falaise en son côté est, où trône, solitaire, l’église Matriz de Trancoso, carte-postale incontournable des lieux. Le lieu devient magique à la nuit tombée, des dizaines de loupiotes multicolores aux reflets doucement tamisés venant éclairer le pourtour de la place : autant de restaurants ou d’adorables boutiques de décos à découvrir au gré de sa balade nocturne… Dernière belle découverte de la région, et pas des moindres. Celle-ci sait se faire désirer : il vous faut emprunter un chemin boueux (car oui il a beaucoup plu durant nos 5 jours de séjour sur place !) sur plus de 30 kilomètres pour arriver dans un nouveau bout du monde, éloigné de tout (sauf de l’ethnie native des Indiens Pataxo). Vous laissez votre voiture près du gué d’une petite rivière se jettant à quelques encablures dans l’océan, et vous voilà embarqués sur une pirogue hors d’âge. Le rio traversé, vous voici arrivés à Caraiva, un minuscule village de quelques centaines d’âmes, aux ruelles de sable gris, où les voitures n’ont pas droit de cité, où chaque habitation semble abriter une petite chambre qui peut faire office de pousadinha pour le routard émérite. Et puis la côte océane, belle, immaculée, aux plages de sable doré. Une sensation de zénitude incroyable, un endroit pour oublier la civilisation…

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